"
Un mot peut être et c’est la nuit qu’on l’on berce.
Une lettre encore et c’est l’ombre que l’on chasse.
C’est un chant qui plaque sa cadence contre le silence du monde.
La mélodie qui projette la note sous le feu de la ronde.
Un do peut être,
et c’est la lumière qui se dresse.
Une tierce encore
et c’est cristal nuque dans l’homme.
C’est un chant qui encolle mémoire,
Une lettre qui arpège l’histoire,
Une tempête qui nous importe,
la fenêtre qui inspire tous les possibles de l’homme
et qui cravache miroir sur la brande du regard.
La clé peut être,
et c’est une carte que l’on porte.
Le pas encore,
où un poème peut être,
juste la vie qui danse ce qui nous chante
sur les pavés plein ciel du tendre.
Astrid Shriqui Garain
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire