"Elle pleut". Acrylique et numérisation - 2012 -
Astrid SHRIQUI GARAIN
Il faut que je dorme fort
Et je n’entendrai pas la pluie.
Et je n’entendrai pas la pluie.
Oublier le souffle de ces orages de suie.
Ouvrir aux couleurs qui battent à toutes nos vies.
Ouvrir aux couleurs qui battent à toutes nos vies.
Il faut que je dorme fort
Et je n’entendrai pas la pluie.
Et je n’entendrai pas la pluie.
Suivre la partition de nos saisons
Et saisir dans ses accords
une note qui goûtera le ciel et écrira l’aurore.
Et saisir dans ses accords
une note qui goûtera le ciel et écrira l’aurore.
Dormir encore,
et aimer la première lettre qui viendra à la fenêtre,
Et puis attendre sur une marche blanche
que le soleil entrouvre cet instant et dépose sur nos lèvres
un peu du sel de ce printemps .
et aimer la première lettre qui viendra à la fenêtre,
Et puis attendre sur une marche blanche
que le soleil entrouvre cet instant et dépose sur nos lèvres
un peu du sel de ce printemps .
Il faut que je dorme fort
Et je n’entendrai pas la nuit
qui laisse entre ses mailles dehors
se faire prendre dans le gris.
Et je n’entendrai pas la nuit
qui laisse entre ses mailles dehors
se faire prendre dans le gris.
Je dors,
sans regret ni remord,
sous une pluie d’or.
sans regret ni remord,
sous une pluie d’or.
Tant et si bien
je dors
Tellement fort.
je dors
Tellement fort.
Astrid Shriqui Garain, 09/2012
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