Entre ciel et terre, Fabienne Verdier
Fabienne Verdier, Charles Juliet, Dolorès Marat, Naoya Hatakeyama
Fabienne Verdier, portrait ,
photographie de Dolores Marat, extrait.
Atelier de Fabienne Verdier,
photographie de Naoya Hatakeyama
Arboretum de l'imaginaire, extraits.
"Entrer dans la longue patience" … par la béance de l'être.
« Se lover au plus intime de soi ». « se tenir en retrait » et puis se mettre en marche et par l'élan se transporter, se projeter.
La ligne, le trait,, l'élan, le souffle.
Projeter la note, la force, explorer le flux , le courant.
« Se tenir au contact de ses ressources et à l'écoute de sa nécessité »,
faire marche,
faire mouvement,
faire corps avec l'espace qui nous accueille et dans lequel nous évoluons.
Puisque qu'évolution est élévation.
Plonger à la source du mystère. Avec détachement, avec gratitude. Avec conscience.
Suivre le trait, la ligne mélodique du monde,
se connaître inspirer,
se vouloir aspirer,
se pouvoir respirer plus loin,
plus haut .
Prendre note, saisir l'instant, retranscrire la polyphonie de la forme de l'esprit qui anime tout ce qui est.
En nous, par nous, autour de nous. En Tout.
Être souffle, être mouvement, être rythme, être l'instant du mouvement.
Évocation de la certaine intelligence du monde, Poésie.
Fabienne Verdier est peintre-lettrée. Elle est poète. Elle nous guide à travers ses randonnées imaginaires. Là où « toutes les métamorphoses singulières naissent d'un principe constant » .
Elle est l'écho révélateur. Ceci afin de nous offrir cette « tentative d'élévation ».
Ne pas craindre ni réussite ni échec, errer peut être, attendre, attendre des vies entières encore..., en s'interrogeant sur « la forme comme elle va ».
Ainsité.
C'est.
Cela est.
Ainsi.
Cela devait être.
Cette coïncidence du vivant.
Fabienne Verdier procède à la lecture du grand chaos universel.
Il y a vertige à la beauté.
Il y a vertige à l'intelligence.
Il y a vertige devant ses toiles.
Il y a extase, bonheur, confiance, espoir et joie.
Le monde est Vivant.
Le vide : immense. Le monde : impermanent
mais... Vivant.
Alors ,... elle marche. Elle tourne, et plonge dans le grand Vivant.
Elle chante, puis entre en silence et elle danse , avec l'air, la matière, la gravité de sa chair.
Comme le Bon Nombre des grands peintres, compositeurs, poètes, écrivains, elle cherche , explore, navigue, se risque, tempête parfois, vers cette phrase unique, cette équation du mouvement qui nous révèlerait la figuration de l’Évènement essentiel.
Évidement le travail de Fabienne Verdier ne peut être abordé sans la connaissance et le plus profond respect pour la spiritualité qui anime sa quête.
Elle habite ce qu'elle peint.
Elle reçoit ce qu'elle vit.
Elle transmet ce qu'elle ressent.
Elle « capte la variations de nos perceptions ».
Fabienne Verdier est en marche, dans l'Esprit, sur la toile, autour du monde, entre le ciel et la terre au cœur le plus profond de nous.
C'est un véritable bonheur, une joie de voir cette immense artiste nous faire don du fruit de ses recherches. de ses expériences.
Des pages de ses Carnets, au bûcher de ses œuvres non-venues, de la plume d'une hirondelle, au plongeon d'un têtard, aux écrits de Maitre Eckhart, aux poèmes de Léopardi, à la musique de Pergolese, elle nous confie la beauté, la difficulté, l'exigence de l'Art.
Les carnets de Fabienne Verdier, extraits.
Joie et extase, doute, épuisement,
le chemin porte le jour et mais il est amant de la nuit.
Fabienne Verdier, entre ciel et terre, extrait.
Rituel du feu, photographie de Naoya Hatakeyama
Tectonique, tellurique, volcanique, stellaire, aérien...
d'encre,
de sève,
et de sang ,
de chair et de terre,
d'eau, de feu et de vent.
"Bourrasque en haute montagne",
Fabienne Verdier. extrait.
Fabienne Verdier, entre ciel et terre, extrait.
Carnet de Fabienne Verdier, extrait
Le geste vit dans la beauté de son instant .
Fabienne Verdier n'impose rien mais par cette puissance qu'elle détient elle nous rappelle que nous sommes en marche et cela est ainsi.
Vivants, Ainsi.
Pour l'éternité.
Carnet de Fabienne Verdier, extrait.
Astrid Shriqui Garain, lecture, mai 2016.
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