Rose pêcher
Sur une laque de lilas blancs,
le monde presse la tendresse de ses nuits
contre le vague immense de ses mots.
Il se répond de couleurs et de lignes.
il tourne en rêves et se découvre.
ils peignent si loin ce que pleurent
les saisons.
La main donne chanson
à la bouche qui redoute sa raison.
C'est aux laques des jours que nous
pressons caresses,
C'est aux épines de nos buissons
que nous ouvrons les veines.
Il pleut si fort ce que dessine la saison.
Si c'est de nuit que nous venons
c'est du même nom que nous allons.
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