"Mamma Roma" , film de Pier Paolo Pasolini,
Anna Magnani dans le rôle de Mamma Roma
Dialogue de geste
entre :
" le pentaptyque
de l'Eglise de Sallertaine"
de Jacques Kerzanet, peintre
de l'Eglise de Sallertaine"
de Jacques Kerzanet, peintre
et
" Sa douleur ", texte
d'Astrid Shriqui Garain, poète
" Revêtir l’image,
tel est bien l’enjeu de toute la création."
Georges Didi-Huberman,
" L’image ouverte, Motifs de l’incarnation dans les arts visuels", extrait.
"Sa douleur n’est rien.
Elle n’est rien encore.
Elle se voudrait dire néant.
Mais Néant est un mot.
" Crucis " de Jacques Kerzanet,
acrylique 90x120cm.
...Sa douleur n’est pas le commencement
du mot
une énigme ou un prétexte
l’usurpation d’un geste....
« Christus, descendens de cruce »
de Jacques Kerzanet, acrylique 90x120cm.
La douleur n’est rien
Elle n’appelle et ne susurre que son cri
Rien est douleur.
Rien que sa main qui se presse
et mon poing qui répond à l’ombre
qui ne dit rien
...Rien,
l'ombre n’est rien qu'une douleur de la nuit
une trace de ce que la lumière a écrit
Ma douleur n'est
rien
que ce que mon poing arrache
au papier dépeint de son cri...
« descensum ad corpus »
de Jacques Kerzanet, acrylique 90x120cm
Rien est sans douleur.
Un morceau d’écorce qui tombe profondément de la nuit.
Et le néant n’est qu’un mot que dessine des ombres
qui font entendre au cœur de la vie sa douleur qui pousse son cri de la nuit
La douleur n’est plus
rien.
« cum corpus moritur »
de Jacques Kerzanet, acrylique 90x120cm
L’ombre d’un geste lui arrache
le visage
des mots."
© - Astrid Shriqui Garain - 09/2015
« Christus mendacii"
de Jacques Kerzanet, acrylique 80x120cm
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