Le marronnier des Tuileries ,
© Astrid Shriqui Garain - photographie et numérisation
C’est un monde qui se rapporte et qui t’assemble
en passant son regard dans la flamme nourrissante de l’arbre.
C’est un monde qui se forge à l’instant où je marche.
Des fractions de ton ombre se dispersent dans l’onde
éparpillées, morcelées, entièrement données à ce monde
absorbées et offertes d’une seconde par seconde
comme une goutte qui tombe d’un arbre,
que tu reçois, et qui m’englobe,
et qui passe comme l’alarme rugissante d’un corps
et qui parle du souvenir d’une l’aurore vers laquelle
tu poseras ton regard sur la plus solide branche d’un arbre.
C’est un monde qui se rassemble tout en haut de toi
En moi tout chante et jaillit pour monter jusque là
même si d’en bas je ne le vois pas.
© - Du miroir des arbres, Astrid Shriqui Garain.
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