La tête rouge, 2014 - © Astrid Shriqui Garain
crayon et numérisation
J'ai étendu à la
face du monde les lettres de mon linge,
c'est le lit d'un
torrent glissant de mes pôles.
Il raconte comment
l'amour d'un feu portait par des hommes
a pu effacer la
mémoire de mon bleu.
Il ne commence par
aucune lettre
et se termine par la
première.
C'est un son comme
un bloc qui glacerait
le silence des
mondes.
Il ne reste que ce
linge
et tu sais ce n'est pas
toute l'image du monde.
© Astrid Shriqui Garain , le linge, 09.2016
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