"Automne aux peupliers", ©
mine de plomb, fusain, numérisation, Astrid Shriqui Garain - 09.2016
L’année s’automnait au bras des peupliers.
Des hommes à l’encre de Chine accostaient les bancs.
Des hommes à l’encre de Chine accostaient les bancs.
On remontait le temps en se disant le bonsoir.
et la musique,
… autrement.
et la musique,
… autrement.
La lumière était au soir et larguait les amarres.
On croisait son histoire.
On y trempait sa plume.
On arrêtait le temps.
On y trempait sa plume.
On arrêtait le temps.
Histoire de se souvenir de l’instant,
On se serrait un peu sur le banc.
On se serrait un peu sur le banc.
La lune éclaboussait les pavés.
Tremblant de nous revoir
L’année quittait le bras des peupliers
et glissait entre nos mains un billet.
L’année quittait le bras des peupliers
et glissait entre nos mains un billet.
On remontait l’allée en filant vers le soir,
Et la musique
....commençait.
Et la musique
....commençait.
Astrid Shriqui Garain, © C'était autant - 01.2013
http://www.unjourunpoeme.fr/membres/ATOS
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