mercredi 16 mars 2011

SKAÏ

 

Et attend l’heure qui viendra.
A la femme emplumée il crache sa fumée,
et réanime le serveur aux gestes éculés.
Odeurs de cendres, et de papier,
Cri du skaï, et battement du chambranle.
Vers le fond de la salle, voilà l’heure qui s’avance.
La ville ose bien entrer, mais elle se met à murmurer.
La ville ralentit, s’assoit, se laisse aller.
Elle se tait, dépose ses banalités sur la banquette d’à côté.
Trois carreaux noirs pour deux carreaux blancs.
Voilà un sol qui mériterait d’être écouté.
Le cendrier jaune est plein de secondes en danger.
Au fond dans la salle il ne nous reste plus qu’à espérer.
Et puis laissons cette heure tapiner à la vapeur.
Le compteur tourne et s’emballe au carrefour des étoiles.
La ville est trempée de son espoir à ses pieds.
Il jette toute sa monnaie,
La maison ne fait plus crédit.
Les nues lui font pitié.
Il s’extirpe des ressorts de la banquette mordorée,
recule jusqu’à la porte ,
et pousse une affiche d’une expo en chantier.
Il lui faudra traverser le boulevard.
Les mouettes se regroupent pour danser.
Alors le long du canal il évitera de se noyer.
Un bal perdu est si vite arrivé.
Il siffle la prochaine heure qui se déhanche
sur le pont de la péniche d’un hollandais.
Il lui jette des carrés de pensées.
La fluviale est en cale sèche,
et alors ?.. ça lui fera les pieds.
Le soleil, lui , installe son chevalet.
La ville racole sur les quais.
Il s’étire et s’installe pour rêver…
Sur les îles Wadden, le ciel n’arrête pas de chialer,
mais au fond de la salle, il y a deux bières et trois baisers.
Ébouriffés, ils s’amusent à se dessiner.
Au fond de la salle, ils ne voient pas les heures passer.
Il sourit.
La ville se retire sur la pointe des pieds , ses godasses à la main,
Une journée de turbin ça donne envie d’aller se rhabiller.
Il dort.
Bah! Le soleil rentrera en tramway.
Et si demain, le temps le permet, il reviendra peindre sur les quais
Au fond de la salle, seul et bien las,
Au fond de la salle, il boit comme il se noie,
Et attend l’heure qui viendra.
A la femme emplumée il crache sa fumée,
et réanime le serveur aux gestes éculés.
Odeurs de cendres, et de papier,
Cri du skaï, et battement du chambranle.
Vers le fond de la salle, voilà l’heure qui s’avance.
La ville ose bien entrer, mais elle se met à murmurer.
La ville ralentit, s’assoit, se laisse aller.
Elle se tait, dépose ses banalités sur la banquette d’à côté.
Trois carreaux noirs pour deux carreaux blancs.
Voilà un sol qui mériterait d’être écouté.
Le cendrier jaune est plein de secondes en danger.
Au fond dans la salle il ne nous reste plus qu’à espérer.
Et puis laissons cette heure tapiner à la vapeur.
Le compteur tourne et s’emballe au carrefour des étoiles.
La ville est trempée de son espoir à ses pieds.
Il jette toute sa monnaie,
La maison ne fait plus crédit.
Les nues lui font pitié.
Il s’extirpe des ressorts de la banquette mordorée,
recule jusqu’à la porte ,
et pousse une affiche d’une expo en chantier.
Il lui faudra traverser le boulevard.
Les mouettes se regroupent pour danser.
Alors le long du canal il évitera de se noyer.
Un bal perdu est si vite arrivé.
Il siffle la prochaine heure qui se déhanche
sur le pont de la péniche d’un hollandais.
Il lui jette des carrés de pensées.
La fluviale est en cale sèche,
et alors ?.. ça lui fera les pieds.
Le soleil, lui , installe son chevalet.
La ville racole sur les quais.
Il s’étire et s’installe pour rêver…
Sur les îles Wadden, le ciel n’arrête pas de chialer,
mais au fond de la salle, il y a deux bières et trois baisers.
Ébouriffés, ils s’amusent à se dessiner.
Au fond de la salle, ils ne voient pas les heures passer.
Il sourit.
La ville se retire sur la pointe des pieds , ses godasses à la main,
Une journée de turbin ça donne envie d’aller se rhabiller.
Il dort.
Bah! Le soleil rentrera en tramway.
Et si demain, le temps le permet, il reviendra peindre sur les quais
Au fond de la salle, seul et bien las,
Au fond de la salle, il boit comme il se noie,
Et attend l’heure qui viendra.
A la femme emplumée il crache sa fumée,
et réanime le serveur aux gestes éculés.
Odeurs de cendres, et de papier,
Cri du skaï, et battement du chambranle.
Vers le fond de la salle, voilà l’heure qui s’avance.
La ville ose bien entrer, mais elle se met à murmurer.
La ville ralentit, s’assoit, se laisse aller.
Elle se tait, dépose ses banalités sur la banquette d’à côté.
Trois carreaux noirs pour deux carreaux blancs.
Voilà un sol qui mériterait d’être écouté.
Le cendrier jaune est plein de secondes en danger.
Au fond dans la salle il ne nous reste plus qu’à espérer.
Et puis laissons cette heure tapiner à la vapeur.
Le compteur tourne et s’emballe au carrefour des étoiles.
La ville est trempée de son espoir à ses pieds.
Il jette toute sa monnaie,
La maison ne fait plus crédit.
Les nues lui font pitié.
Il s’extirpe des ressorts de la banquette mordorée,
recule jusqu’à la porte ,
et pousse une affiche d’une expo en chantier.
Il lui faudra traverser le boulevard.
Les mouettes se regroupent pour danser.
Alors le long du canal il évitera de se noyer.
Un bal perdu est si vite arrivé.
Il siffle la prochaine heure qui se déhanche
sur le pont de la péniche d’un hollandais.
Il lui jette des carrés de pensées.
La fluviale est en cale sèche,
et alors ?.. ça lui fera les pieds.
Le soleil, lui , installe son chevalet.
La ville racole sur les quais.
Il s’étire et s’installe pour rêver…
Sur les îles Wadden, le ciel n’arrête pas de chialer,
mais au fond de la salle, il y a deux bières et trois baisers.
Ébouriffés, ils s’amusent à se dessiner.
Au fond de la salle, ils ne voient pas les heures passer.
Il sourit.
La ville se retire sur la pointe des pieds , ses godasses à la main,
Une journée de turbin ça donne envie d’aller se rhabiller.
Il dort.
Bah! Le soleil rentrera en tramway.
Et si demain, le temps le permet, il reviendra peindre sur les quais

Au fond de la salle, seul et bien las,
Au fond de la salle, il boit comme il se noie,
Et attend l’heure qui viendra.
A la femme emplumée il crache sa fumée,
Et réanime le serveur aux gestes éculés.
Odeurs de cendres, et de papier,
Cri du skaï, et battement du chambranle.

Vers le fond de la salle, voilà l’heure qui s’avance.
La ville ose bien entrer, mais elle se met à murmurer.
La ville ralentit, s’assoit, se laisse aller.
Alors, elle se tait, dépose ses banalités sur la banquette d’à côté.
Trois carreaux noirs pour deux carreaux blancs.
Voilà un sol qui mériterait d’être écouté.
Le cendrier jaune est plein de secondes en danger,

Au fond dans la salle il ne nous reste plus qu’à espérer.
Et puis laissons cette heure tapiner à la vapeur.
Le compteur tourne et s’emballe place de l ‘Étoile.

La ville est trempée de son espoir à ses pieds.
Il jette toute sa monnaie,
La maison ne fait plus crédit
Il est des nues qui font pitié.

Il s’extirpe des ressorts de la banquette mordorée,
Recule jusqu’à la porte ,
Et pousse une affiche d’une expo en chantier.
Il lui faudra traverser le boulevard.
Les mouettes se regroupent pour danser.
Alors le long du canal il évitera de se noyer,
Un bal perdu est si vite arrivé.

Il siffle la prochaine heure qui se déhanche
sur le pont de la péniche d’un hollandais.
Il lui jette des carrés de pensées
La fluviale est en cale sèche,
Et alors ?.. ça lui fera les pieds.
Le soleil, lui , installe son chevalet.
La ville racole sur les quais.

Il s’étire et s’installe pour rêver…

Sur les îles Wadden, le ciel n’arrête pas de chialer,
Mais au fond de la salle, il y a deux bières et trois baisers.
Ébouriffés, ils s’amusent à se dessiner.
Au fond de la salle, ils ne voient pas les heures passer.
Il sourit.
La ville se retire sur la pointe des pieds , ses godasses à la main,
Une journée de turbin ça donne envie d’aller se rhabiller.
Il dort.
Bah! Le soleil rentrera en tramway.
Demain si le temps le permet, il reviendra peindre sur les quais.

Texte publié dans la revue de poésie « CE QUI RESTE » le 23 mars 2015
cequireste.fr

Au fond de la salle, seul et bien las,
Au fond de la salle, il boit comme il se noie,
Et attend l’heure qui viendra.
A la femme emplumée il crache sa fumée,
et réanime le serveur aux gestes éculés.
Odeurs de cendres, et de papier,
Cri du skaï, et battement du chambranle.
Vers le fond de la salle, voilà l’heure qui s’avance.
La ville ose bien entrer, mais elle se met à murmurer.
La ville ralentit, s’assoit, se laisse aller.
Elle se tait, dépose ses banalités sur la banquette d’à côté.
Trois carreaux noirs pour deux carreaux blancs.
Voilà un sol qui mériterait d’être écouté.
Le cendrier jaune est plein de secondes en danger.
Au fond dans la salle il ne nous reste plus qu’à espérer.
Et puis laissons cette heure tapiner à la vapeur.
Le compteur tourne et s’emballe au carrefour des étoiles.
La ville est trempée de son espoir à ses pieds.
Il jette toute sa monnaie,
La maison ne fait plus crédit.
Les nues lui font pitié.
Il s’extirpe des ressorts de la banquette mordorée,
recule jusqu’à la porte ,
et pousse une affiche d’une expo en chantier.
Il lui faudra traverser le boulevard.
Les mouettes se regroupent pour danser.
Alors le long du canal il évitera de se noyer.
Un bal perdu est si vite arrivé.
Il siffle la prochaine heure qui se déhanche
sur le pont de la péniche d’un hollandais.
Il lui jette des carrés de pensées.
La fluviale est en cale sèche,
et alors ?.. ça lui fera les pieds.
Le soleil, lui , installe son chevalet.
La ville racole sur les quais.
Il s’étire et s’installe pour rêver…
Sur les îles Wadden, le ciel n’arrête pas de chialer,
mais au fond de la salle, il y a deux bières et trois baisers.
Ébouriffés, ils s’amusent à se dessiner.
Au fond de la salle, ils ne voient pas les heures passer.
Il sourit.
La ville se retire sur la pointe des pieds , ses godasses à la main,
Une journée de turbin ça donne envie d’aller se rhabiller.
Il dort.
Bah! Le soleil rentrera en tramway.
Et si demain, le temps le permet, il reviendra peindre sur les quais

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