Fusain, avril 2013
La forme de ces yeux
trace sur le rivage
un étrange passage vers un lieu où s’adresse son visage.
Profonde contre son front,
en la lecture d’autres cieux,
deux ailes en son silence songent.
Posée sur la branche d’un cil,
du bout de son bois, se tresse,
l’émerveille d’un pays sage.
Seule, elle ne se noue à aucun nom.
Sans cesse , elle déroute les fils du désamour,
et accroche dans les arbres
de solaires contours et de possibles desseins
qui mèneront toutes ses vies vers sa route.
Deux ailes décorent, hors de ses nuits, des espaces bien infinis.
Se pourrait-elle que l’ombre d’un visage porte la lumière sur le message ?
Puisque c’est dans la forme de ces yeux qu’elle écrit
tout ce que qu’elle n’aura, encore, jamais dit.
Astrid Shriqui Garain, avril 2013
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