vendredi 2 août 2019

Ton pays







Mes yeux se portaient sur chaque coté de la rue.

 
J’aimais ce village pour ce qu’il m’avait donné :

L’amitié de mon père,
 
et la certitude que l’enfance n’était pas un pays vaincu.

 
Ils revenaient vers moi ceux que je croyais disparus.

 
La lumière riait aux pierres ,
 
et les pierres chantaient de la fontaine venue.
 

Tous les étés sur le chemin de nos rêves
 
parle d’un enfant qui donna son sourire à cette rue.


Billes d’agates,
 
Abeilles venues,

Premier orage,
 
Lettres tenues.
 

Mes yeux se portaient sur chaque coté de la rue :

La mémoire de mon père,
 
et la certitude que l’amour
 
n’est jamais un pays perdu.




Astrid Shriqui Garain, ' Ton pays" 08.2019

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