Mes
yeux se portaient sur chaque coté de la rue.
J’aimais
ce village pour ce qu’il m’avait donné :
L’amitié
de mon père,
et
la certitude que l’enfance n’était pas un pays vaincu.
Ils
revenaient vers moi ceux que je croyais disparus.
La
lumière riait aux pierres ,
et
les pierres chantaient de la fontaine venue.
Tous
les étés sur le chemin de nos rêves
parle
d’un enfant qui donna son sourire à cette rue.
Billes
d’agates,
Abeilles
venues,
Premier
orage,
Lettres
tenues.
Mes
yeux se portaient sur chaque coté de la rue :
La
mémoire de mon père,
et
la certitude que l’amour
n’est
jamais un pays perdu.
Astrid Shriqui Garain, ' Ton pays" 08.2019
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