Ici comme un Ailleurs
aiguille l’unisson.
aiguille l’unisson.
Sous un tableau de sable
le marbre sommeille dans un rêve.
le marbre sommeille dans un rêve.
Ici comme Ailleurs l’éclat se déchaîne
contre des murs de poussière.
contre des murs de poussière.
Dans un monde aux paupières cousues
l’imaginaire souterrain ensouffle l’évasion.
l’imaginaire souterrain ensouffle l’évasion.
Ici comme Ailleurs
à travers ses images verticales
la ville respire à l’intérieur de l’œil.
à travers ses images verticales
la ville respire à l’intérieur de l’œil.
Ici comme ailleurs
L’amarre des jours tire leur cercueil.
L’amarre des jours tire leur cercueil.
La bande d’un son sillonne la nuque
d’un silence profond.
Ici comme ailleurs
la forme martèle l’absence du sens.
la forme martèle l’absence du sens.
Elle frappe l’oeil.
En voie d’inspiration,
Le vide est un espace d’interrogation.
Ici comme ailleurs
la nuit sans doute,
et sous ses ombres l’homme pointille.
Le cœur boite sous le tonnerre du monde.
la nuit sans doute,
et sous ses ombres l’homme pointille.
Le cœur boite sous le tonnerre du monde.
Reprendre connaissance de soi
par ici comme un ailleurs
dans le voyage de ses heures
hors de soi relance chaque question.
par ici comme un ailleurs
dans le voyage de ses heures
hors de soi relance chaque question.
Nulle part en soi ne peut vivre seule.
Ici comme Ailleurs :
l’horloge du monde se répand à l’unisson.
Astrid Shriqui Garain - " Metropolis" - VII-2019
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