" Die Sonne " de Frans Masereel
La bougie
Les idées noires
qui te sortent des poches.
Qui tombent et se
flétrissent,
quelques scories à
ces fenêtres peintes de nuit.
Des idées comme
petites lettres mortes.
glose catastrophe
boule d'angoisse
séchée à tes semelles
laissées à ce
plancher
entre ses lames tu
te dépenses
à ces silences
plein l'escalier.
Cadavres gisant sur
un blanc de bataille.
A qui s'attendre
sous la pluie ?
Un peu endormie tu
écris.
Tes doigts de
dessous laine
prennent la lumière
en compagnie
un billet pour
entendre une histoire
a la fenêtre tu te
voyais changer la couleur de la nuit.
Tourner les pages,
prendre une image
entre nuages tu vois
passer une folie
contre un sommeil la
poser à ton réveil
et comprendre la
pluie.
Tourner les pages à
contre sens de la nuit
Une pensées douce
qui te tire par une manche
et de l'autre
lessive d'autres dimanches
par le sourire il te
vient des envies de compagnie.
Plus de poches, plus
de bottes,
Plus de bruit de
roche dans la tête
Juste un billet au
bord des cieux.
boire une l'histoire
, vivre des jours
à toutes les pages
comme on recèle l'amour
Juste tes doigts de
dessous laine,
qui porte à mon
étage cette petite flamme de compagnie.
Astrid Shriqui Garain ©
11.2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire