Cinquième mouvement de la Partita pour violon seul n°2
en ré mineur de Jean-Sébastien Bach, Nemanja Radulovic, violon
Harpe silencieuse
à la nudité de l’aube
la hune rature
à l’arbre déchirant
contre marche
à l’immobilité des champs.
Virevolte l’haleine d’un hiver résistant.
Telle fut ta chair limaille
telle fut notre averse dans une écriture ventrale
telles furent coupes et brûlures,
telles furent nos paumes pupilles rongeant les
cordes
d’une nuit de ferraille
tel fut encore l’enfant
léchant ses crocs
dans le décor glacé d’un siècle de cristal
et puis la plaine
qui avale et qui dévore
Qui...
Amen… et pour…
Quoi.
De la lune portance
en l’arbre vitrail…
Shèva,
Temps de vies perdues
Autan de millions de poèmes tus.
Qui.
Des forêts à l’écorce de l’os
comme un ciel jeté six pieds sous l’œil des
hommes.
h'amisha
Dans une briffe mémoire
chaconne en corps une langue racine
Dans la brume clarté du ciel,
Shèva ...h'amisha
et que fasse de cette Terre ce que matin venu
comme un premier poème vécu.
Astrid Shriqui Garain ,
« Shèva
/ h'amisha , 7-5 »
01.20
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