Peut-être est-ce
là, qu'il conviendrait de te dire
qu'il ne peut y
avoir de bonheur à vivre
sans que résonne en
nous l'esprit de son partage.
Le temps est
fragile, comme le sont les images,
Il est parfois
mémoire, mais il suit toujours notre regard.
Il fait soudain
revivre ce que la nuit voudrait emporter au fond de ses miroirs,
Mais marchant aux
côtés de nos espoirs,
toujours en nous, il
fait renaître la raison qui nous pousse
à construire nos
plus nobles maisons.
Maisons courant
d'air
de là en notre
chair
versant tendresse
dans la pensée de chacun de nos mots
Maisons
aux œuvres bleues,
aux seuils ronds et
généreux,
à la ligne solaire
de tous nos feux
aux naturels
desseins de nos voyages.
Maison théâtre de
tous nos actes sculptant notre langage.
Peut-être est-ce là
qu'il conviendrait de saisir nos mains
à l'instant de ce
bonheur que nous pensions passible d'impossible
là, au regard de
l’invisible qui touche les paumes de nos mains
et grave en silence
ses heures dans la pupille de notre choeur.
Et Peut-être est-ce
là, qu'il conviendrait de nous unir
sans rien croire
mais certains, obstinément,
que tout bonheur est
éclair passant,
à mots courants et
renversants
et qu'en nous
traversant il sème en chacun de nous
le plus puissant des
remèdes à cette folie qui frappe à notre temps.
Peut être est-ce
maintenant que nous devons nous souvenir
qu'il ne fut jamais
affaire de promesse
Oui peut être
est-ce là qu'il me faudra te dire
sous la lumière de
ce partage
ce que j'éprouve
ici comme bel amour d'un lieu
qu'à présent je ne
cesserai jamais de vous écrire.
Peut-être est-ce là
, IX 2018,
Astrid Shriqui
Garain
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