Masques, grès @ Astrid Shriqui Garain
cours de Séverine Poirier, "création céramiques",CDA Montigny le Bretonneux.
La
terre fait parfois sarment
de tirer ses
épines du feu.
Même
si elle tente de faire bonne figure, il lui arrive parfois de monter
ses volumes pour dessiner et peindre, de mémoire, des souvenirs qui
tisseront en nous de futurs autrefois.
Le
temps se compte à la mesure de la terre bien plus qu’à la
manière des hommes.
A
la mesure d’une histoire commune, avant que nous ne donnions des
noms à ses montagnes, ses lacs, ses fleuves, ses courbes, ses
lignes, ses failles, et autres saisons...
Soupesons
la terre à la mesure de son espoir, jamais à la balance de notre
histoire.
La
terre se montre, hospitalière, nourricière, inspirante... Elle ne
juge pas, mais elle n’oublie pas. Elle ne reconnaît aucune
frontière. Naturellement elle ne calcule pas, elle connaît pourtant
la gravité de ses lois.
De
grès et de force, elle sait de profondes rêveries et de nobles
combats.
Alors
si l’arbre est de terre c’est que l’homme doit être de
l’oiseau.
«
Et tu ne sauras pas si c’est le cristal d’eau qui de la terre
monte au ciel, ou si c’est le ciel qui jusqu’à ton ombre incline
son espace de cristaux. » Adam Mickiewicz.
Astrid Shriqui Garain
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