mercredi 19 décembre 2018

Cesare








Avec le regard en boucle ils ont les mains qui tremblent
Le coeur qui ne s’arrête pas
écrire cavale c’est comme ouvrir une fenêtre.
ça cogne comme une balle qui te revient frapper le mur d’en face
le mur c’est ce que tu as devant toi
alors ça frappe sur les lettres du clavier que tu as dans ta tête
L’histoire tient de ces paroles en l’air
au bout du fil un détenu se souvient d’une adresse.
Avec l’histoire en boucle ils ont le coeur qui se retourne
la tête ne s’arrête pas
écrire asile c’était pourtant signer une de ses sacrées promesses.


 " Cesare "
Astrid Shriqui Garain 12.2018



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