vendredi 20 avril 2018

les hirondelles





Entre ses doigts , une route déroule la bobine du temps.
Comme un dernier tournant,
Une branche se courbe au passage du printemps.

Cette barrière qui nous ouvre les bras,
C'est une musique douce qui ne me quitte pas.


Nichée dans le miel du bois,
ma mémoire ne tremble pas.

Bientôt la maille posée sur mon bras,
et l'écriture de tes gestes sur l'écho de tes pas.

Un parfum d'hirondelle brûlant dans une cuillère de ciel,
C'est cette musique chaude que je revois.



Astrid Shriqui Garain, "Les hirondelles", IV 2018 .


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