vendredi 9 mars 2018

Les nouveaux anciens, Kate Tempest

 

Attention : Étincelant ! « Les nouveaux anciens », c'est dense, poétique, rapide, mouvant, vivant. Cliquetis dans le jukebox, silence de jour, lumières à contre nuit, la légende de Tom et de Glori, un mythe. 

« Les nouveaux anciens » c'est maintenant ! Kate Tempest a raison, un million d'étoiles filantes raison, un millénaire de rêves et de béton raison.

 C'est maintenant que les dieux marchent dans nos rues, que les dieux se lèvent chaque matin, que les dieux tempêtent, que les dieux jouent des coudes sur les quais, que les dieux donnent à manger au chat, à leur gosse, que les dieux ont faim ou froid, qu' il doutent, qu' ils aiment, qu'ils font les cons, qu'ils tournent en rond, qu'ils se voudraient un peu plus fort un peu plus grand, qu'on oublie pas trop vite leur nom . 


Ils sont des dieux, ils nous ressemblent, nous sommes tous... des dieux, le format éternel de ceux qui se refusent à n'être que des hommes.
Des dieux vivants, et nombreux. Les enfants des hommes, pas des enfants des dieux. 


Des monstres, des brutes et puis parfois, le plus souvent, peu à peu, des gosses avec des ailes de géant et les semelles au vent ! 

«  un dieu devient un dieu quand il a le courage d'aimer. Un dieu, quoi qu'il fasse, reste dieu à jamais, mais quand même, un dieu doit s'efforcer d'être un dieu auquel un dieu peut se fier. ». 


« Nous sommes pourtant toujours mythiques.
Coincés pour toujours entre le pitoyable et l'héroïque.
Nous sommes encore divins ;
c'est ce qui nous rend si monstrueux.
Mais c'est comme si nous avions oublié que notre propre valeur excédait de loin celle de l'ensemble de nos biens ». 


« Regarde les », regardons nous.
« Des millions de personnages,
chacun avec ses propres récits épiques
chantant : il est difficile d'être un ange
tant que tu n'as pas été un démon ». 


Kate Tempest ! À lire à voix haute ! 


«  Toutes les divinités résident dans le coeur de l'homme ». William Blake
Traduit de l'anglais par D' de Kabal et Louise Barlett.


Astrid Shriqui Garain. mars 2018.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire