Marc-Henri Lamande,, " la chair de l'homme", de Valère Novarina
de dessous cendres
qui blanche poussière
de la tête dans l'eau
qui blanche poussière
de la tête dans l'eau
lumière ballotte ses pas
de dessous toile
De la nue
cuir d'extase
à genoux sceau
De la nue
cuir d'extase
à genoux sceau
mot lancé à travers ventre
de l'ange
la découpe à ton souffle
et bris de silence dans le dos
clapotis incessant
désordre des ordres
stupide qui mélange
qui de sa bave ,
quitte de ton de sang
...et qui broie
qui ne pousse que sa nuit
dans un terrible landau
qui voudrait croire à son but
qui ignore et qui rampe
qui assourdit le choeur
Chaos gargarismique
Potée d'usurpés,
cantine d'insensés
Alors
De dessous langue qui chasse poussière
du cerveau hors de tes os
Famine ou poison
tu n'as pas le choix
tu te dois à l'oiseau
Lumière qui signe et qui trace
frottant de ses mains sur un arbre
une promesse contre la peau
et qui soudain enflamme l'oeil matin
d'un enfant chant qui te vient
et qui t'éventre du chemin
frappe à ta tête,
deux coups,
trois angles,
le silence est dégondé
heure de lumière
De dessous cendres
..Sort de l'oeuf.
Et tu comprends de chanter.
" De dessous langue "Astrid Shriqui Garain. ©